Après l’approbation des
comptes-rendus précédents, Christine et David expliquent qu’ils ne prendront
pas part aux votes des questions à l’ordre du jour et expliquent pourquoi.
Voici leurs arguments :
Pourquoi
nous refusons de prendre part aux votes des questions à l’ordre du jour du
conseil du 8 juillet :
- Les dossiers, quand ils existent,
sont incomplets et ne permettent pas d’analyser les sujets abordés.
- Les conseillers sont convoqués en
urgence pour fixer le prix des repas de la fête du 13 juillet, mais ne sont pas
convoqués pour débattre publiquement de la « commune nouvelle », le
maire ayant décidé seul.
- La commission des finances sert à
obtenir le consensus au lieu de travailler réellement sur les sujets en évitant
ainsi les débats en séance publique.
- Les questions à l’ordre du jour
évincent les sujets de fond. Dans le cas du lotissement, la commission des
finances n’a pas étudié l’incidence de ce projet sur le budget général et ne
tient pas compte de la baisse des dotations dans les années à venir. Ce projet
est ramené à une délibération sur une durée d’emprunt et le choix d’une
banque !
- Il est demandé aux conseillers de
voter l’attribution d’une indemnité au trésorier pour ses conseils alors que
ses conseils ne sont pas suivis. Entre autres exemples, le trésorier conseille
d’emprunter sur 5 ans pour le lotissement et c’est la durée de 10 ans qui est
retenue.
- Les conseillers sont juste
informés des modifications des horaires de la poste. Ces modifications entrainent
pourtant une diminution des heures d’ouverture alors que Mr le maire avait
assuré que ce ne serait pas le cas.
Nous refusons donc de participer à
cette mascarade et quittons la séance en espérant qu’à l’avenir le rôle des
conseillers sera respecté.
Christine
Juy et David Pichard
La séance a, ensuite, repris son
cours. En voici quelques extraits :
Emprunt pour le futur lotissement
Le
compte-rendu de la « commission des finances » se résume à un tableau
distribué au dernier moment. Merci pour la réflexion !
Un
conseiller regrette d'ailleurs, que l’on ne leur est pas transmis un vrai
rapport de cette commission, à quoi le maire répond qu'il ne peut pas
transmettre des documents bancaires aux conseillers… D’autres conseillers
protestent sur le manque de clarté des discussions !
Tiens
tiens, ça nous rappelle quelque chose…
Pendant la
réunion, les conseillers découvrent que le remboursement partiel est
impossible. Il n’y aura donc pas de diminution du capital emprunté si des
ventes de lots ont lieu. D'ailleurs combien ça se vend un lot ?, combien de
lots à vendre pour rembourser 280 000 € ?...
Mais, le
maire et l'équipe d'adjoints ont la « prudence d'emprunter pour la commune
280 000 € sur 10 ans » ! C'est la bonne affaire qu’ils
laisseront sûrement à leurs successeurs.
Questions diverses
- Au sujet
du pôle santé, une « bonne nouvelle » nous est annoncée : des
médecins vont venir s'installer. Nous ne connaîtrons pas l'avancée du projet en
lui-même, ni dans quels locaux sera installé le pôle santé,... navrant !
- M. le Maire
informe de l'embauche d'une personne en « emploi d’avenir ». Il se
permet d'exposer des éléments très personnels de la vie et du parcours de cette
personne, contrairement à ce que prévoit la loi. Il refuse par contre de communiquer
son nom aux conseillers, alors que légalement rien ne lui interdit de le faire.
D'ailleurs les noms des employés municipaux sont connus de la plupart des
Cetonais. Et de toute façon dès qu'il va commencer à travailler il ne va pas
garder l'anonymat !
- Au sujet
de la « commune nouvelle », plusieurs conseillers regrettent d’avoir
appris par le journal que Ceton ne participerait pas à ce projet. En effet, le
conseil municipal ne s’est jamais prononcé sur le sujet contrairement aux
autres communes de la CDC
qui ont organisé un vote.
- Alerté
en fin de conseil sur les risques d'incendies causés pas les lâchers de montgolfières
(lanternes thaïlandaises) souvent effectués lors des mariages, M. le Maire,
informe qu'un arrêté a été pris le lundi 6 juillet et affiché (daté en réalité
du 7 juillet). Interrogé afin de savoir si une éventuelle demande obligatoire
avait été faite pour le lâcher des montgolfières retrouvées 11 jours plus tôt,
soit 2 jour après l'incendie au Montfrileux, on croit comprendre dans sa
réponse floue qu'il n'y en a pas eu de faite. M. le Maire nous append également
qu'il réfléchit à cette question depuis 1 an.