L’actualité et ses idées
de grand débat national résonne avec ce que justement nous essayons de faire à
notre petit niveau depuis 4 ans.
Il
y a plus de 2 mois que le mouvement des “Gilets Jaunes“ dans la rue interpelle
notre société sur notre Démocratie Représentative et rêve d'une Démocratie
Participative, voire une Démocratie Directe. Favorables ou choqués par ce
mouvement, on ne peut pas l'ignorer, encore moins le mépriser. Notre président
et son gouvernement (les premiers de cordée ...en train de dévisser !) ont
été secoués et cherchent une parade. Ils improvisent un grand débat, sans
vraiment définir les règles. Ils ne disent rien de la façon dont seront
utilisées les conclusions qui en ressortiront.
Et voilà Macron qui, à
défaut de débattre avec les Gilets Jaunes, a rencontré deux assemblées de
maires. Pas sûr que ce numéro de communication lui permette de s'en sortir.
D'autant plus que le jour de ces rencontres :
- le 15 janvier dans
l'Eure, tout rassemblement était interdit.
-
le 18 janvier dans le Lot, “les Gilets Jaunes“ étaient systématiquement
dispersés.
Pour
nous, le seul côté positif de cette rencontre présidentielle avec les maires,
c'est de nous conforter dans notre sentiment que l'échelle locale est idéale
pour expérimenter une Démocratie Participative.
Il
y a 4 ans, dans notre village, nous avons ouvert ce site “Ceton change de ton“
sur lequel nous avons dit et redit qu'une Démocratie Participative est possible
à l'échelon local. Nous avons montré que des débats ouverts à tous, que nous
avons organisés, étaient possibles. La preuve, le débat sur “les problèmes desPesticides, Pollution et Environnement“ le 27 mai 2016 (à lire ici) et celui sur “le chantier de 725.175 €uros pour transformer notre bourg !“ le 12 avril 2018 (à lire ici).
Travaux que le maire a mené sans véritable concertation ni information.
Nous
avons sans cesse rappelé que le maire et ses adjoints n'avaient pas le pouvoir
de décision, mais seulement le pouvoir exécutif. Sans être entendus
malheureusement.
Le
maire et son équipe n'ont pas joué le jeu démocratique. Alors que le nouveau
code électoral leur avait permis d'obtenir 17 sièges pour 627 voix, ils n'ont
pas tenu compte ni respecté les 2 sièges de l'opposition et leurs 188 électeurs.
Ces 2 sièges pour l'opposition ne les
mettaient pas en danger. Ils ont pourtant préparé les décisions en catimini
dans de fausses commissions qui n'ont fourni aucun rapport au conseil municipal
et se sont contentés d'informer avec difficultés la population à postériori.
Après
avoir assuré pendant plus de 4 ans ses fonctions de maire et également celle
d’adjoint dans la mandature précédente, pour M. Grégori ce qui semble
“important et normal“ c'est d'expliquer dans le mot du maire du bulletin
municipal de janvier 2019 “le fonctionnement des budgets de notre commune le
plus simplement possible“
Effectivement,
pour être simple ...c'est simple !
Le maire ne nous apprend rien sur sa
politique communale. On aurait préféré qu'il nous explique :
- Pourquoi un excédent de recettes reporté d'année en année
de 50% et qui augmente cette dernière année de 8% ?
- Pourquoi avoir eu recours à l'emprunt pour les travaux
alors que l'autofinancement n'était pas utilisé au maximum ?
- Pourquoi ne pas profiter de cet excédent de recettes en
augmentation pour baisser les impôts ? D'autant plus qu'une partie des
charges sont transférées à la
CDC.
- Pourquoi ne pas utiliser ces
possibilités financières favorables pour réfléchir et mettre en place une
cantine scolaire de qualité ?
M. Grégori
fait encore plus simple sur les travaux de voirie.
Déjà qu'il
n'a jamais répondu au courrier que nous lui avons adressé suite à notre réunion
publique du 12 avril 2018, il se contente dans son “mot du maire“ de redire le
montant des travaux.
Aucune
explication sur ce chantier trop long, ses déviations mal organisées, ses
retards pris qui n'ont pas permis le goudronnage complet de la chaussée avant
l'hiver.
Comment se
fait-il que la circulation ait été rétablie sans que la signalisation ne soit
mise en place ?
La
signalisation installée tardivement est problématique. Les panneaux de
signalisation posés dans les caniveaux obligent piétons et poussettes à
emprunter la chaussée.
Se
contenter d'excuses pour “les désagréments de ces longs travaux“ est plus que
léger !
Mais
comment, en cette période de vœux, ne pas terminer en souhaitant aux enfants et
à l'épouse de M. le maire que ce dernier se libère rapidement de “sa mission
très exigeante et surtout très prenante“ pour enfin pouvoir se consacrer
davantage à eux.