Un lotissement, un éco-quartier même (qui n’a d’éco… que le
nom) va probablement voir le jour à « la Chesnaie ».
C’était le projet de l’équipe sortante. Il est repris sans
jamais avoir été débattu.
Lors de la réunion de la commission des finances, aucun
plan de financement n’a été présenté aux conseillers. C’est le comble !
Un seul chiffre nous a été communiqué : le coût estimé par… l’architecte, pour l’aménagement des 28 lots
de la première phase. Car le projet ne s’arrête pas là. Au terme des 3 phases
prévues, ce sont 58 lots qui seront aménagés. Grandiose !
Lorsqu'on cherche à savoir où l'on trouvera cette somme, M.
le Maire estime qu’il faut déjà passer l’appel d’offre et que l’on verra après.
Rappelons que le budget « lotissement » (annexe du budget primitif) voté en
avril 2014, est resté incompréhensible pour tous les conseillers et même … pour
la secrétaire de Mairie !
C’est léger au regard des sommes à engager et de
l’investissement que cela représente pour la commune. Même si un
grand silence règne autour du plan de financement, on pressent bien le recours
à l’emprunt.
Cet « effort financier » ne sera résorbé que lorsque tous
les lots seront vendus. Personne n’a aucune idée du temps que cela prendra :
des mois, des années… Certains conseillers de l'équipe du maire ont dit leur
inquiétude sur la vente de ces 28 premiers lots (voir conseil du 29/4). De
l’aveu même du cabinet d’architecte, engagé sur ce projet, il est impossible de
comprendre pourquoi des lots se vendent sur telles communes et pas sur
d’autres.
En attendant, la commune devra supporter l’avance de la TVA
et le remboursement du capital et des intérêts de l’emprunt.
Pourtant, et ce n’est plus un secret pour personne, les
dotations de l’état vont diminuer dans les prochaines années. D’ici 2017, elles
auront baissé de 36% (ces chiffres ont été communiqués à tous les conseillers
municipaux et communautaires présents à la réunion d'information organisée pas
La CDC le 4 octobre dernier) .Cela devrait être pris en compte dans le plan de
financement, mais comme il n’y en a pas, c’est plus simple…!
Au détriment de quels services aurons-nous à Ceton des
parcelles à lotir vides ?
On va vers un projet à risques et à l’aveugle. Pour preuve
M. Leroy, conseiller de l'équipe du maire, qui ne veut plus voter tant qu'il
n'aura pas eu accès au dossier chiffré de ce projet (voir conseil municipal du
30/9). En plus on ne sait même pas si la commune a les moyens de soutenir ce
projet !
Si on veut que la population cetonnaise augmente, ou
simplement se maintienne, d’autres solutions, moins coûteuses et moins risquées
sont envisageables comme par exemple la réhabilitation des maisons du bourg
laissées vides. Le Parc du Perche va engager des moyens financiers pour aller dans
ce sens. Mais, pour le moment, nous n’avons pas encore pu découvrir précisément
ces moyens. Seul M. le Maire détient l’information.