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31 janvier 2015

LA MAISON DEBRAY : UN PROJET OU DES GRAVATS ?


L’aménagement du centre-bourg … au fond du trou

Conversation fictive entre un cetonnais et un élu de l’équipe du maire :

- Alors ç’en est où la Maison Debray ?
- Le conseiller : Ben, là c'est le trou !
- Comment ça c'est le trou ?
- Le conseiller : Ben, on sait pas quoi en faire de cette bâtisse ! Enfin, si, justement on voulait faire un trou. On abattait tout et comme ça on verrait mieux...le trou. Ça nous aurait donné des idées. De toute façon, c'est l'ancienne municipalité qui a acheté cette maison mais sans projet particulier. Nous avions bien une petite idée : réutiliser les gravats provenant de la démolition pour le parking (nouveau trou et encore du béton) rue du Ruisseau. Cela faisait une économie de 10000€ !
- Vous l'avez achetée combien cette maison ?
- Le conseiller : 53 000 €
- 53 000 € de dépenses - 10 000 € d'économies ça fait toujours 43 000 € de dépenses !
- Le conseiller : Vous ne comprenez rien ça fait 10 000 € d'économies pour le parking ! De toute façon ça ne marche pas. L'architecte des Bâtiments de France ainsi que le préfet (auprès de qui nous avons fait un recours) refusent de nous accorder le droit de démolir car il n'y a pas de projet derrière.
- Tiens, mais c'est curieux à la réunion du 30 septembre dernier, M. le Maire s'est vanté que ce permis nous l'aurions sans problème, même sans projet...Il avait l'air très affirmatif.
- Le conseiller : Ben, ça doit être dans son sommeil, il avait dû rêver, il a confondu ! Quel casse-tête cette maison et puis tous ces gens (architecte, préfet) qui nous contrarient tout le temps.
- J'ai cru comprendre qu'il y a un espoir : Mme l'Architecte va venir sur place, elle aura peut-être une idée dans sa besace...
- Le conseiller : Faut espérer, on aimerait bien la faire changer d'avis. Sinon y aurait le projet "des halles"...  
- Je sens qu'on va ressortir ce projet du tiroir. Ca vous engage à quelque chose ?
- Le conseiller : Nous, ce qu'on veut : c'est démolir. Nous réfléchirons après … Enfin, le maire et les adjoints réfléchiront et les conseillers voteront "oui"… MERCI !

14 janvier 2015

TAP … suite " Ça sera comme ça et pas autrement !"



M. Gregori : " Veuillez cesser M. Pichard ou je lève la séance !"
M. Pichard : " Mais..."
Mme Nion : " De toute façon ça sera comme ça et pas autrement"
M. Pichard : " Comment ?"
Mme Nion : "Ça sera comme ça et pas autrement !"
M. Pichard : " Mais…"
M. Grégori : " Passons à une autre information !"
Voilà à quoi se résume le sujet TAP en conseil municipal.
Les TAP ne sont jamais inscrits à l'ordre du jour des conseils, c'est juste "une petite information" ce qui permet de ne pas avoir à débattre, de ne pas avoir à répondre au peu de conseillers qui s'intéressent de trop près au sujet.
Alors :
Puisque "Ça sera comme ça et pas autrement", quelle valeur donner à cette consultation des parents d'élèves ?
Puisque "Ça sera comme ça et pas autrement", pourquoi seulement 4% des communes proposent des TAP le matin ? (source Education Nationale) ?
Puisque "Ça sera comme ça et pas autrement", quels sont les "chrono-biologistes" cités ? Un élève n'est-il pas moins fatigué en fin de matinée que l'après-midi ? (cf Montagner, Baille...) ?
Puisque "Ça sera comme ça et pas autrement", pourquoi les maternelles n'ont-ils pas le même traitement que les primaires ? Ne sont-ils pas eux aussi des élèves ?
Bref, nous aurions aimé traiter plus longuement de ce sujet. Mais est-il bon de dépenser tant d'énergie...?
Puisque nous l'avons bien compris : "Ça sera comme ça et pas autrement !"
A moins qu'en 2015...

5 janvier 2015

Prise du pouvoir par le maire et ses adjoints à Ceton !



Il n'est pas inutile de rappeler que les textes prévoient que le maire et ses adjoints détiennent le pouvoir exécutif, et que c'est le conseil municipal qui est l'organe de décision... Pourtant à Ceton les conseillers ne sont sollicités que pour entériner les décisions du maire. Il y a bien eu quelques soubresauts d'inquiétude de la part de conseillers qui ont pourtant mis M. le maire aux manettes. Ça n'a malheureusement pas ouvert un réel débat et les questions demeurent :
- Est-ce raisonnable de lancer un lotissement de 28 lots ? Peut-on avoir le montant déjà investi ? Quel est l'estimatif pour la suite ? Quel est le plan de financement ?
- Est-ce judicieux d'avoir acheté la maison Debray dans le centre bourg pour la démolir et récupérer les gravats pour le parking, rue du Ruisseau. Ceci en dehors de tout projet d'aménagement du centre bourg. Et est-ce que le parking rue du Ruisseau est un choix judicieux ? Ne fallait-il pas avant réfléchir plus sérieusement et globalement à la circulation dans le bourg ?
Voilà un petit aperçu des questions sérieuses qui auraient pu être débattues au conseil municipal. Malheureusement, M. le maire et ses adjoints ne l'entendent pas ainsi.
La preuve : Mme Nion, adjointe aux affaires scolaires, l'écrit clairement dans sa réponse du 7 novembre 2014 à propos des TAP .“ M. le maire s'en est largement inquiété pendant les vacances ...également consciente du problème, je me suis personnellement investie ... pour étudier toutes difficultés. Un débat en conseil municipal sur ce sur ce sujet n'aurait donc rien apporté de plus"!
Voilà qui a le mérite d'être clair : un maire et 5 adjoints pour gérer la commune et 13 autres conseillers qui ne servent à rien. Peut-on leur faire confiance ?
Bien sûr que non. L'équipe précédente dont faisait partie M. le maire actuel, a oublié de faire entrer dans les caisses de la commune, la coquette somme de 203000 euros qui nous étaient dus. Compte-tenu du manque de transparence, on peut craindre qu'une telle faute ne se reproduise !
Il ne faut plus accepter une telle situation. Poussons les 11 conseillers actuellement inutiles de l'équipe du maire à réagir et à jouer enfin le rôle pour lequel ils ont été élus.