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28 décembre 2015

Fusion des communautés de communes



Si le « torchon brûle » entre le Val d'Huisne et le Pays Bellêmois, il brûle aussi à l'intérieur de la CDC du Val d’Huisne. Il suffisait d'assister aux dernières réunions pour s'en rendre compte...
Le 1er décembre, alors que les conseillers communautaires avaient voté la semaine précédente contre la fusion avec une large majorité, la lecture d'une lettre de M. de Caffarelli a relancé le crêpage de chignon! les uns et les autres se reprochant :
- de ne pas avoir de projets,
- de ne pas y avoir travaillé.
Certains étaient prêts à faire une fusion à 4 CDC, avec Nocé et Rémalard. D'autres favorables à se joindre à la Ferté-Bernard et d'autres enfin préférant rester seuls !
Pourtant cela fait déjà 20 ans qu'ils travaillent ensemble !

19 décembre 2015

Séance du 8 décembre 2015



Jour J-4 pour que le conseil donne son avis sur le projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI), issu de la loi NOTRe, relatif au regroupement des communautés de communes. Ce projet est proposé par le préfet à défaut de toute autre proposition émanant des collectivités concernées.
Pour se mettre en jambe, le maire propose avant deux petites questions à l'ordre du jour.
1°/ Suite aux préconisations du conseil de normalisation des comptes publics, « quelqu'un » s'est aperçu qu'une erreur s'était glissée dans les comptes de la commune. Le maire propose donc au conseil de délibérer pour remettre 195 €uros dans la bonne colonne ! On apprendra que c'est en lien avec un emprunt et que cela date d'avant 1995. Mais personne ne pourra nous en dire plus...
Mais passons, il ne s'agit « que » de 195€. Quand on pense que l'on ne peut toujours pas faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé avec les 203000€ manquants... il ne faut pas être trop exigeant !

2°/ Un employé municipal est pompier bénévole dans la Sarthe. Le conseil vote pour que le maire signe une convention lui accordant 5 jours payés pour qu'il suive une formation.
Pourquoi pas ? Mais :

7 décembre 2015

Appel aux élus pour la remunicipalisation de l'accès à l'eau potable



Voici le courriel que nous avons envoyé aujourd’hui aux mairies de notre CDC afin qu’elles diffusent cet appel à tous les conseillers municipaux.

Appel aux élus et usagers de la CDC du Val d’Huisne
pour une gestion publique de l’eau potable
A la lecture des rapports fournis par le délégataire du service d’adduction d’eau potable (l'entreprise SAUR), il apparaît que le contrat d'affermage prendra fin le 31 décembre 2016.
Nous voulons donc attirer l'attention de tous les conseillers municipaux et communautaires sur l’opportunité qui leur est donnée d'envisager la mise en place d’une régie publique de l'eau potable (et de l'assainissement).
En outre, la loi NOTRe prévoit la rationalisation des syndicats intercommunaux et particulièrement les syndicats ayant une compétence en matière d'eau et d'assainissement ! Ces compétences deviendront obligatoires pour les communautés de communes à compter du 1er janvier 2020.
L'ouverture d'un débat sur un sujet aussi crucial est donc doublement d’actualité.

Prochaine réunion de conseil municipal: mardi 8 décembre à 20h30 en mairie

A l'ordre du jour:
- Approbation du compte-rendu de la séance du 25 novembre 2015,
- Budget principal: autorisation de mouvement du compte 1068 vers le compte 169,- Convention entre la commune et le SDIS 72,
- Projet de schéma de coopération intercommunale: avis,
- Questions diverses.

2 décembre 2015

A quoi sert le conseil municipal à Ceton ?



La question se pose encore et encore ...

Le conseil donne son accord pour signer des conventions, valide des lignes d’écriture comptable, prend note des rapports des syndicats (à qui il a laissé les rênes et semble avoir totalement oublié, que les syndicats c’est lui aussi), écoute le maire faire la lecture des décisions qu’il a prises avec ses délégations, laisse décider les commissions à sa place, etc.
En résumé, le Maire cantonne le rôle du conseil municipal dans des décisions « administratives », escamotant les questions de fond et perdant sa capacité d’être acteur de la Politique de la commune (et encore moins de l’intercommunalité). Les orientations à prendre sont abandonnées aux mains de délégataires de services publiques, d’organismes extérieurs, d’entreprises, etc. qui, eux, œuvrent sur le territoire et prennent l’espace laissé vide.

Il ne faudra pas s’étonner, et encore moins se plaindre, si demain, les citoyens se retrouvent sans voix et noyés dans un territoire régi par des fonctionnaires et des entreprises privées.

Séance du 25 novembre 2015



Changement dans nos rangs
Pour des raisons personnelles David Pichard a quitté son poste de conseiller le 15 octobre 2015 et il est remplacé par Olivier Rondeau.

Le conseil municipal se réveille.
Après 4 mois et demi sans réunion, tous les conseillers municipaux ont été convoqués le 20 novembre 2015 à une réunion de commission des finances. La commune doit se prononcer avant le 12 décembre 2015 sur le plan départemental proposé par le préfet. L’absence de réponse de la commune dans les délais sera considérée comme une acceptation. La question est d’importance puisqu'il s'agit de fusionner avec la communauté de communes de Bellême.
Cette question n'a jamais été étudiée par le conseil, alors que l’élaboration de ce plan a commencé il y a plus d'un an sur le département.
Dès réception de la convocation à cette réunion, Christine et Olivier se sont alarmés auprès du maire et des conseillers que cette première réflexion dans l'urgence se fasse en catimini dans une réunion sans public et leur ont adressé le courriel suivant :
“Nous pensons que la commission des finances n'est pas compétente pour poser les bases de la réflexion sur le SDCI. Les conseillers doivent ouvrir la réflexion en toute transparence devant les cetonnais en réunion de conseil municipal. Cette commission des finances pourra ultérieurement étudier et travailler le volet financier et fiscal, puis proposer ses conclusions au conseil municipal“.
4 jours plus tard, le 24 novembre 2015, la communauté de communes du Val d'Huisne invite tous les conseillers municipaux à une réunion d'information sur ce sujet. Et le 25 novembre 2015, le maire réunit le conseil municipal où cette question de la fusion des intercommunalités n'est pas à l'ordre du jour !

23 novembre 2015

Prochaine réunion de conseil municipal: mercredi 25 novembre à 20h30 en mairie

A l'ordre du jour:
- Approbation du compte-rendu de la séance du 8 juillet 2015,
- Convention avec la CDC - mise à disposition de la maison des arts et des loisirs,
- Décisions modificatives budget principal,
- Décision modificative budget lotissement,
- Personnel,
- Convention entre la Commune et Ingénierie 61,
- Tarifs de l'assainissement,
- Rapport sur le prix et la qualité du service - assainissement collectif,
- Questions diverses.

25 octobre 2015

Les 203 000 €uros: On avance... mais pas vite !

Le tribunal administratif a décidé le 8 octobre 2015 que les documents relatifs au manque à gagner de 203 000 € doivent nous être communiqués.

Le parcours a été long et difficile !
- Pour rappel, nous avons adressé notre demande le 28 janvier 2014 à M. le maire Claude Barbier qui n'a jamais répondu.
- Le 29 mars 2014, nous avons renouvelé notre demande à son successeur, M. Grégori qui a également refusé de nous communiquer ces documents.
- Le 10 avril 2014, nous nous sommes adressés à la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) qui a donné un avis favorable le 13 mai 2014.
- Le 24 septembre 2014, M. le maire nous a communiqué des documents incomplets et inexploitables et a refusé de nous recevoir.
- Nous avons alors saisi le tribunal administratif le 16 décembre 2014. Quasiment un an plus tard, le 8 octobre 2015, il nous donne raison.
Près de 2 ans de démarches pour que la loi relative à la communication de documents administratifs aux citoyens soit enfin reconnue. La balle est à nouveau dans le camp du maire…

Parallèlement, en décembre 2013, nous avions également demandé au Procureur de la République d'enquêter sur ce manque à gagner de 203 000 €uros pour la commune de Ceton, de vérifier s'il y avait eu détournement de biens publics et si le maire n'avait pas fait de fautes de gestions. Notre plainte n'avait pas été rejetée et une enquête de gendarmerie avait été déclenchée.
Le 13 avril 2015, le Procureur de la République a prononcé un avis de classement au motif que: “Les faits ou les circonstances des faits... n'ont pu être clairement établi par l'enquête. Les preuves ne sont donc pas suffisantes pour que l'affaire soit jugée par un tribunal“.

6 années d'erreurs de gestion,
plus d'un an d'enquête de gendarmerie,
un conseil municipal tenu à l'écart,
un refus de communication de documents administratifs,
une volonté évidente de cacher la vérité aux Cetonais...
Mais où sont passées les « preuves » ?
Peut-être que l'étude des documents nous l'expliquera.

22 juillet 2015

Billet d'Humeur suite au Conseil municipal du 8 juillet 2015



1-Indemnités de conseil au comptable
Où il est demandé de bien vouloir proroger l'indemnité de 600 € au comptable-trésorier M. Le Moigne.
Souvenons-nous des derniers conseils municipaux sur le Budget... et la vraie question qui se pose quand on y a assisté : le maire peut-il assurer seul la direction budgétaire de la commune sans le « soutien » omniprésent du trésorier-comptable ?
Aujourd'hui les finances de la commune sont, selon M. Le Moigne, parfaitement saines; Ceton serait une commune riche !
Alors pourquoi le maire n'envisage-t-il pas de réduire les impôts, au lieu de se lancer dans la construction d'un lotissement surdimensionné, de l'avis même de certains conseillers de sa liste !
Voilà des questions qui pourraient être soulevées...

Dans Le Perche du 15 juillet 2015, le maire de Ceton appelle l'opposition à se mettre au travail !


18 juillet 2015

Commune nouvelle


A Mâle
 25 Juin, réunion publique de présentation du projet de commune nouvelle

A la Ferté-Bernard
 « J'aurai pu ne rien vous demander. Mais ce genre de choses ne peut se faire en sous-marin parce que c'est une décision à prendre qui peut avoir beaucoup de conséquences pour nos concitoyens » a déclaré aux élus Jean Carles Grelier, au dernier conseil municipal.

Et pendant ce temps là à Ceton
(question toujours pas inscrite à l'ordre du jour des conseils municipaux)


Séance du 8 juillet 2015



Après l’approbation des comptes-rendus précédents, Christine et David expliquent qu’ils ne prendront pas part aux votes des questions à l’ordre du jour et expliquent pourquoi. Voici leurs arguments :
Pourquoi nous refusons de prendre part aux votes des questions à l’ordre du jour du conseil du 8 juillet :
- Les dossiers, quand ils existent, sont incomplets et ne permettent pas d’analyser les sujets abordés.
- Les conseillers sont convoqués en urgence pour fixer le prix des repas de la fête du 13 juillet, mais ne sont pas convoqués pour débattre publiquement de la « commune nouvelle », le maire ayant décidé seul.
- La commission des finances sert à obtenir le consensus au lieu de travailler réellement sur les sujets en évitant ainsi les débats en séance publique.
- Les questions à l’ordre du jour évincent les sujets de fond. Dans le cas du lotissement, la commission des finances n’a pas étudié l’incidence de ce projet sur le budget général et ne tient pas compte de la baisse des dotations dans les années à venir. Ce projet est ramené à une délibération sur une durée d’emprunt et le choix d’une banque !
- Il est demandé aux conseillers de voter l’attribution d’une indemnité au trésorier pour ses conseils alors que ses conseils ne sont pas suivis. Entre autres exemples, le trésorier conseille d’emprunter sur 5 ans pour le lotissement et c’est la durée de 10 ans qui est retenue.
- Les conseillers sont juste informés des modifications des horaires de la poste. Ces modifications entrainent pourtant une diminution des heures d’ouverture alors que Mr le maire avait assuré que ce ne serait pas le cas.
Nous refusons donc de participer à cette mascarade et quittons la séance en espérant qu’à l’avenir le rôle des conseillers sera respecté.
Christine Juy et David Pichard

La séance a, ensuite, repris son cours. En voici quelques extraits :

Emprunt pour le futur lotissement
Le compte-rendu de la « commission des finances » se résume à un tableau distribué au dernier moment. Merci pour la réflexion !
Un conseiller regrette d'ailleurs, que l’on ne leur est pas transmis un vrai rapport de cette commission, à quoi le maire répond qu'il ne peut pas transmettre des documents bancaires aux conseillers… D’autres conseillers protestent sur le manque de clarté des discussions !
Tiens tiens, ça nous rappelle quelque chose…
Pendant la réunion, les conseillers découvrent que le remboursement partiel est impossible. Il n’y aura donc pas de diminution du capital emprunté si des ventes de lots ont lieu. D'ailleurs combien ça se vend un lot ?, combien de lots à vendre pour rembourser 280 000 € ?...
Mais, le maire et l'équipe d'adjoints ont la « prudence d'emprunter pour la commune 280 000 € sur 10 ans » ! C'est la bonne affaire qu’ils laisseront sûrement à leurs successeurs.

Questions diverses
- Au sujet du pôle santé, une « bonne nouvelle » nous est annoncée : des médecins vont venir s'installer. Nous ne connaîtrons pas l'avancée du projet en lui-même, ni dans quels locaux sera installé le pôle santé,... navrant !
- M. le Maire informe de l'embauche d'une personne en « emploi d’avenir ». Il se permet d'exposer des éléments très personnels de la vie et du parcours de cette personne, contrairement à ce que prévoit la loi. Il refuse par contre de communiquer son nom aux conseillers, alors que légalement rien ne lui interdit de le faire. D'ailleurs les noms des employés municipaux sont connus de la plupart des Cetonais. Et de toute façon dès qu'il va commencer à travailler il ne va pas garder l'anonymat !
- Au sujet de la « commune nouvelle », plusieurs conseillers regrettent d’avoir appris par le journal que Ceton ne participerait pas à ce projet. En effet, le conseil municipal ne s’est jamais prononcé sur le sujet contrairement aux autres communes de la CDC qui ont organisé un vote.
- Alerté en fin de conseil sur les risques d'incendies causés pas les lâchers de montgolfières (lanternes thaïlandaises) souvent effectués lors des mariages, M. le Maire, informe qu'un arrêté a été pris le lundi 6 juillet et affiché (daté en réalité du 7 juillet). Interrogé afin de savoir si une éventuelle demande obligatoire avait été faite pour le lâcher des montgolfières retrouvées 11 jours plus tôt, soit 2 jour après l'incendie au Montfrileux, on croit comprendre dans sa réponse floue qu'il n'y en a pas eu de faite. M. le Maire nous append également qu'il réfléchit à cette question depuis 1 an.

28 juin 2015

Séance du 25 juin 2015


Enfin les questions importantes abordées au conseil municipal !

Jeudi 25 juin, le conseil municipal est convoqué en urgence. Le maire n'avait plus le temps de respecter le délai de 3 jours pour les convocations : Le 14 juillet allait arriver d'une semaine à l'autre !
Bon, l'année dernière, surpris par la défaillance du Foyer Rural, mis en liquidation judiciaire, le maire avait dû trouver une solution au débotté ! Le dévouement de l'association des Randonnées cetonnaises et de sa présidente avait permis de faire face. Mais les conseillers n'avaient pas été associés à la décision. IL ne fallait pas renouveler cette erreur.
Cette année, rien de tel. Jeudi à 14 heures précises le maire demande aux 10 conseillers présents, qui n'avaient rien à faire d'autre et qui avaient répondu à son appel, s'ils acceptent la procédure d'urgence. Ce qu'ils font par 15 voix pour et 2 contre.
Et la question primordiale est posée
“Etes-vous d'accord que l'on vende la saucisse à 1 €uro 50 ? “
Tout le monde reste sans voix et la séance est levée à 14 h 10 !

26 juin 2015

Tous à l'eau!


L'année 2016 pourrait être celle d'un changement majeur dans le quotidien des cetonnais.
Nous avons l'opportunité d'exprimer notre souhait de reprendre en main la gestion de l'eau potable dans notre commune.

Le contrat qui nous lie à la SAUR depuis 12 ans, prendra fin le 31 décembre 2016.
Il nous semble donc intéressant de réfléchir si nous désirons continuer à subir la direction d'une multinationale pour un bien aussi vital que l'eau, dans un contexte de dégradation accélérée de la qualité de cette ressource, de sa surexploitation,...
En bref, que la rentabilité l'emporte sur la qualité !

La lecture du Rapport annuel du délégataire permet déjà de soulever quelques questions :
o        Depuis octobre 2012, un problème a été soulevé. Les canalisations en PVC contiendraient un produit chimique cancérigène, le CVM (Chlorure de Vinyle Monomère), susceptible de migrer dans l'eau que nous buvons.
La SAUR a fourni une carte des canalisations à risque (sur les 206 km de linéaire de réseau il y a déjà 157 km de canalisations en PVC). Et il prévoirait soit de purger les conduites dangereuses, soit de traiter l'eau (par un procédé de stripping) pour réduire les teneurs en CVM.
On peut lire dans le Rapport que 17 opérations curatives ont été réalisées en 2013, mais aucune opération préventive. Pourquoi ne pas s'engager dans un renouvellement de ces canalisations ?
Depuis 5 ans, le taux moyen de renouvellement est inférieur à 1% !
o        Les conclusions d’analyses de la qualité de l'eau sont invariablement les mêmes : excellentes, avec 100% de conformité.
Nous donnerons juste 2 chiffres :
* le taux maximal de nitrates relevé à Ceton est de 45mg/l pour un seuil fixé à 50mg/l.
* le taux d'atrazine déséthyl relevé à la station du Bas Mont Morand est de 0,08 pour une limite fixée à 0,1.
La proximité du seuil limite ne semble pourtant pas avoir d'impact sur les 100% de conformité !

Un autre problème peut être soulevé, car les analyses ne sont quasiment plus réalisées par des laboratoires publics, depuis le début des années 2000, mais surtout par deux laboratoires privés (le groupe Eurofins et Carso), « alors même que de graves défaillances ont conduit le ministère de la santé à suspendre, en 2013, une partie des accréditations d'Eurofins » (1).
Encore une fois c'est la qualité du travail qui est sacrifiée sur l'autel de la rentabilité.
Plus généralement, la France a encore été condamnée par la Commission Européenne pour le non respect de la directive nitrates.
Globalement, en France, la gestion de l'eau n'a plus de réelle place dans le débat parlementaire. Les agences de l'eau qui perçoivent les redevances les redistribuent dans la plus grande opacité aux collectivités et ces dernières abandonnent la gestion à des entreprises privées.
Malgré tout un nombre croissant de communes a repris en main la maîtrise de cette richesse, sous forme de régie publique. Et se donne ainsi les moyens de préserver véritablement ce patrimoine naturel pour le bien-être sanitaire et monétaire, présent et futur, de TOUS les citoyens.

14 juin 2015

Commune nouvelle: pourquoi pas un référendum


Après les 20 jours de folie du début du printemps où le conseil municipal s'est réuni 3 fois en conseil et 3 fois en commission. Plus rien ...silence radio ! Et pourtant, il se trame une réforme de première importance : “les communes nouvelles“.
Réforme qui va s'imposer à nous sans que nos conseillers n’aient ni réfléchi ni débattu. Sans que nous, citoyens, n'ayons été ni informés ni invités à des débats. Notre équipe a décidé de lever le voile et vous invite à réfléchir avec nous.
Dans un premier temps, quel bilan peut-on tirer de l'expérience des 20 ans de regroupement en communauté de communes sur notre canton ?
Quelques chiffres : 

Note: Les chiffres de 1994 ont été convertis de francs en Euros et un équivalent INSEE qui tient compte de l'inflation a été rajouté pour pouvoir comparer les chiffres de 1994 et 2014. La participation de Ceton à la CDC a été calculée au prorata du nombre d'habitants. (Il serait bien sûr intéressant de faire ces comparaisons pour les autres communes du canton).

20 ans après la création de la CDC, les impôts locaux Ceton + CDC ont presque doublé, ainsi que la dotation versée par l'Etat. Les charges du personnel ont triplé. La dette a à peine baissé.
Un premier constat, brut de décoffrage : La création de la CDC n'a pas permis d'économies...Au contraire !
Mais cette création a-t-elle permis une amélioration de la qualité de la vie des citoyens ? Seul, l'examen de chaque domaine de compétence de la CDC peut permettre une réponse.
La Démocratie n'y a pas gagné. Peu s'intéressent au travail des conseils municipaux, encore moins à ceux de la CDC plus éloignée. Qui connaît les compétences de la CDC ?
Certes des nouveautés telles que : tourisme et animation culturelle, crèche, médiathèque, ludothèque, chemins de randonnées, etc.,
mais aussi... la piscine qui a loupé son objectif, c’est-à-dire, de continuer d’offrir un lieu de lien social pour les jeunes et les familles tout au long de l'année, comme c'était le cas de la piscine de Ceton ...et où au moins...on pouvait nager !
Voilà une première base de réflexions pour les futures “Communes nouvelles “.
Si l'on réfléchit à l'intérêt du regroupement des communes, il est nécessaire de mettre en place une démocratie plus participative et plus proche des citoyens au travers par exemple des comités de quartier comme nous en avions parlé dans la circulaire pour les électionsmunicipales.
Il faut que nous, citoyens, nous nous emparions du débat avant que nos élus prennent des décisions irréversibles, sans réelles réflexions, comme ils l'ont fait il y a 20 ans pour la CDC. Cette fois-ci, encore poussés par la pression de l'Etat qui souhaite clore ce dossier très rapidement et pour ce faire agite une carotte financière. Et nos élus risquent de tout faire pour éviter la consultation par référendum. Referendum tout à fait possible dans la réforme prévue.

20 avril 2015

Séance du 15 avril 2015


Ça y est, dernière étape du marathon … Vote du budget !
Le percepteur attaque très fort. Distribution d'une copie papier à chaque conseiller, du document de valorisation financière et fiscale 2014. En plus projection en grand sur le mur, plus lecture en détail de tous les chiffres chapitre par chapitre... Un peu fastidieux, mais personne pour lui rappeler qu'il a un peu de retard à l'allumage... Son compte de gestion ainsi que le compte administratif ont déjà été approuvés par 17 voix pour et 2 abstentions il y a une semaine, le 8 avril !
Et ce budget va être voté dans l'heure qui suit. Comment digérer un tel document plutôt ardu, en si peu de temps et s'en servir pour analyser le budget, se faire une opinion ...et voter. C'est de l'ordre de l'impossible !
Pourtant tout le monde a l'air content. Le percepteur continue donc dans le fastidieux et épluche le budget, ligne par ligne... Malheureusement, toujours personne pour l'alerter que cet exercice a déjà été fait il y a 2 jours au cours d'une réunion de la commission des finances ... aussi fastidieuse.
A la fin quand M. le maire propose de voter, David tente d'ouvrir le débat sur le fond. Il développe nos arguments, expliquant la volonté de notre équipe de voter contre ce budget (cliquez ici pour lire pourquoi nous sommes contre le budget).

Pourquoi nous sommes contre le budget de 2015



* Premier constat : Budget d'investissement
Nous dénonçons la réalisation de projets coûteux et insuffisamment réfléchis.
- L'éco lotissement (qui n'a d'éco que le nom) ne nous semble pas être une solution fiable quand à l'arrivée de nouveaux habitants sur notre commune. Séduire de potentiels futurs habitants uniquement grâce à un tarif attractif n'est-ce pas dévaloriser l'image de notre commune ? Image qui aurait pu gagner en attractivité grâce à une politique sociale culturelle et environnementale forte où l'individu serait placé au centre de nos préoccupations. Toute politique ambitieuse dans ce domaine nécessite des convictions fortes qui n'apparaissent pas dans l'élaboration du budget.
Au lieu de cela, une nouvelle fois des dizaines de milliers d'euros seront dépensés dans :
- un beffroi déjà maintes fois rénové !
- un parking rue du ruisseau réalisé sans aucune réflexion globale de l'aménagement de notre bourg ...

* 2ème constat : Charge de personnels
Charge de personnel = 544 600 euros
Combien de temps consacré à cette dépense au cours des 3 réunions préparatoires de la commission des finances au budget ?

14 avril 2015

Séances des 3 et 8 avril 2015


C'est dur le printemps pour nos conseillers municipaux ! Des chiffres, des chiffres...encore des chiffres ! Des réunions, des réunions... encore des réunions !
24 mars : commission des finances.
3 avril conseil municipal : vote des comptes de gestion et des comptes administratifs.
8 avril : conseil municipal pour annuler les délibérations du 20 Février.
8 avril : commission des finances pour peaufiner celle du 24 Mars.
13 avril : commission des finances pour finaliser celle du 8 avril.
et le 15 avril conseil municipal pour le vote des budgets.
Dur à suivre … Ou t'as jamais de réunions ou t'en as trop !
La réunion de la commission des finances du 24 Mars, peut-on en parler ? Ce n'est pas une réunion publique ! Et vu la difficulté du maire à communiquer les informations, soyons prudents. D'après M. le maire c'était une réunion “boîte à idées “. On verra quelles sont les idées retenues lors du vote du 15 avril. Mais est-ce bien le rôle d'une commission des finances que de lister des idées ?

Réunion du Conseil Municipal du 3 avril 2015
Dès le premier point à l'ordre du jour « approbation du compte -rendu de la réunion précédente », notre équipe informe les conseillers qu'elle a interrogé le sous-préfet sur la conformité légale des délibérations du conseil du 20 février dernier. Elle demande au maire s'il a reçu la réponse du sous-préfet. M. le maire répond que “ Non. Et ce n'est pas à l'ordre du jour “...  Etrange !

Poste à essence



Au conseil municipal du 3 avril, Mme Seidenbinder a demandé de mettre des panneaux sur la nationale pour indiquer le poste à essence de Ceton

12 avril 2015

Prochaine réunion de conseil municipal: mercredi 15 avril à 20h30 en mairie

A l’ordre du jour :
- Budgets primitifs 2015,
- Vote des taux,
- Questions diverses

7 avril 2015

Prochaine réunion de conseil municipal: mercredi 8 avril à 20h15 en mairie

A l’ordre du jour :
- Retrait de deux délibérations (compétences du Maire),
- Questions diverses

1 avril 2015

Prochaine réunion de conseil municipal le vendredi 3 avril à 21h en mairie

A l’ordre du jour :
- Approbation du compte-rendu de la séance du 20 février 2015,
- Comptes administratifs 2014,
- Comptes de gestion 2014,
- Affectation des résultats 2014,
- Questions diverses

13 mars 2015

Séance du 20 février 2015


Voici nos commentaires sur les points importants de la séance du conseil municipal du 20 Février 2015.

PARKING RUE DU RUISSEAU -
Suite à la consultation d'entreprises et à l'analyse des offres par le maître d'œuvre, M. le Maire propose d'attribuer les marchés aux entreprises ci-après, ayant présenté l'offre économiquement la plus avantageuse :
- Lot 1 "Aménagement" – entreprise TRIFAULT pour un montant de 109 852,80 € TTC.
- -Lot 2 "Electricité" – entreprise EIFFAGE ENERGIE pour un montant de 9 816,96 € TTC.
Le conseil retient les entreprises pour les montants indiqués et autorise le maire à signer les pièces du marché.
Pour : 15
Contre: 02
Abstentions 01

Pour ouvrir le conseil, suite de la «série» Appel d'offre pour le parking !
Selon le maire, on peut donc attribuer un marché de travaux publics avec un cahier des charges «caduque». En effet, la démolition de la maison Debray et la récupération des gravats ne font plus partie du marché. Comment peut-on alors choisir une entreprise sur un prix global ne correspondant plus à ce qui sera réalisé ?
Encore une gestion aberrante et scandaleuse.
Mais le maire fait entièrement confiance à M. Blanchard (maître d'œuvre) qui a choisi les entreprises pour la commune.
Christine demande au maire si la réflexion sur la circulation dans le bourg a progressé depuis un an, car le choix de ce parking n'est toujours pas évident !
Quelle logique de circulation est retenue ?
Pour l'instant aucune, le maire ne veut toujours pas en discuter avec le conseil municipal, “faisons déjà les travaux“.
Il résume tout de même son analyse «Le goudron dans un sens ou dans l'autre ça sera toujours la même chose».
~ ~ ~

18 février 2015

Prochaine réunion de conseil municipal le vendredi 20 février à 20h30 en mairie


A l’ordre du jour :
- Approbation du compte-rendu de la séance du 15 décembre 2014,
- Parking rue du Ruisseau,
- Contentieux TA,
- Dératisation de réseau d’assainissement,
- Convention de fourniture de gaz – Maison de retraite,
- CDC – Modification de statuts,
- DETR – Demande de subvention,
- Compatibilité 2015 – Budget « Commune »,
- Questions diverses

31 janvier 2015

LA MAISON DEBRAY : UN PROJET OU DES GRAVATS ?


L’aménagement du centre-bourg … au fond du trou

Conversation fictive entre un cetonnais et un élu de l’équipe du maire :

- Alors ç’en est où la Maison Debray ?
- Le conseiller : Ben, là c'est le trou !
- Comment ça c'est le trou ?
- Le conseiller : Ben, on sait pas quoi en faire de cette bâtisse ! Enfin, si, justement on voulait faire un trou. On abattait tout et comme ça on verrait mieux...le trou. Ça nous aurait donné des idées. De toute façon, c'est l'ancienne municipalité qui a acheté cette maison mais sans projet particulier. Nous avions bien une petite idée : réutiliser les gravats provenant de la démolition pour le parking (nouveau trou et encore du béton) rue du Ruisseau. Cela faisait une économie de 10000€ !
- Vous l'avez achetée combien cette maison ?
- Le conseiller : 53 000 €
- 53 000 € de dépenses - 10 000 € d'économies ça fait toujours 43 000 € de dépenses !
- Le conseiller : Vous ne comprenez rien ça fait 10 000 € d'économies pour le parking ! De toute façon ça ne marche pas. L'architecte des Bâtiments de France ainsi que le préfet (auprès de qui nous avons fait un recours) refusent de nous accorder le droit de démolir car il n'y a pas de projet derrière.
- Tiens, mais c'est curieux à la réunion du 30 septembre dernier, M. le Maire s'est vanté que ce permis nous l'aurions sans problème, même sans projet...Il avait l'air très affirmatif.
- Le conseiller : Ben, ça doit être dans son sommeil, il avait dû rêver, il a confondu ! Quel casse-tête cette maison et puis tous ces gens (architecte, préfet) qui nous contrarient tout le temps.
- J'ai cru comprendre qu'il y a un espoir : Mme l'Architecte va venir sur place, elle aura peut-être une idée dans sa besace...
- Le conseiller : Faut espérer, on aimerait bien la faire changer d'avis. Sinon y aurait le projet "des halles"...  
- Je sens qu'on va ressortir ce projet du tiroir. Ca vous engage à quelque chose ?
- Le conseiller : Nous, ce qu'on veut : c'est démolir. Nous réfléchirons après … Enfin, le maire et les adjoints réfléchiront et les conseillers voteront "oui"… MERCI !