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20 avril 2015

Séance du 15 avril 2015


Ça y est, dernière étape du marathon … Vote du budget !
Le percepteur attaque très fort. Distribution d'une copie papier à chaque conseiller, du document de valorisation financière et fiscale 2014. En plus projection en grand sur le mur, plus lecture en détail de tous les chiffres chapitre par chapitre... Un peu fastidieux, mais personne pour lui rappeler qu'il a un peu de retard à l'allumage... Son compte de gestion ainsi que le compte administratif ont déjà été approuvés par 17 voix pour et 2 abstentions il y a une semaine, le 8 avril !
Et ce budget va être voté dans l'heure qui suit. Comment digérer un tel document plutôt ardu, en si peu de temps et s'en servir pour analyser le budget, se faire une opinion ...et voter. C'est de l'ordre de l'impossible !
Pourtant tout le monde a l'air content. Le percepteur continue donc dans le fastidieux et épluche le budget, ligne par ligne... Malheureusement, toujours personne pour l'alerter que cet exercice a déjà été fait il y a 2 jours au cours d'une réunion de la commission des finances ... aussi fastidieuse.
A la fin quand M. le maire propose de voter, David tente d'ouvrir le débat sur le fond. Il développe nos arguments, expliquant la volonté de notre équipe de voter contre ce budget (cliquez ici pour lire pourquoi nous sommes contre le budget).

Résultat, M. le maire réagit uniquement à notre remarque où nous nous interrogeons sur la présence de 3 membres du secrétariat à 4 réunions se déroulant hors de leurs horaires habituels. Réunions durant une période surchargée de l'élaboration du budget et où une seule personne aurait peut-être suffit ?
Sa réponse sera brève « Il ne leur a pas imposé, c'était leur choix et elles étaient habituées à travailler en équipe ». Puis, il leur donne la parole, transformant un débat légitime entre élus en une controverse malsaine entre notre équipe et les 3 employées municipales présentes à cette 5ème réunion !
Puis Mme Nion confirme son refus du matin de nous transmettre intégralement les dossiers de demandes de subventions. Elle se transforme en juge et tranche que « seuls, les conseillers fréquentant la sous-commission ont accès à leur guise à l'intégralité de ces dossiers ». Les autres conseillers n'ont accès qu'aux dossiers censurés ! Pourtant, un code général des collectivités territoriales existe, non pas pour être interprété par les adjoints municipaux à leur guise, mais pour être appliqué et respecté.
De plus, Mme Nion se demande comment elle peut être certaine que toutes les informations ne se retrouveront pas sur notre site ? Elle nous reproche d'avoir transmis dans notre dernier compte-rendu l'information capitale et secrète que la réunion de la commission du 24 mars était une réunion “ boîte à idées “ !
Le scandale ! Nous n'avons pas été assez prudent...
Le débat avec Christine tournera court. Mme Monin en rajoutera une couche. Elle trouvera “inadmissible la transmission de données personnelles à Christine et David“ pas gênée, que seulement certains conseillers y aient accès !
Et le budget est adopté par 17 voix pour et deux contre.

Mais au fait à quoi ont servi les 3 réunions préparatoires ?
Certaines des idées lancées par les conseillers ont été écartées aussitôt par le maire, d'autres n'ont pas été tranchées par la commission et encore moins débattues en conseil municipal.
Une seule proposition a réussi à “ bouleverser “ le budget : l'achat d'un triporteur pour le nettoyage des ruelles !