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28 juin 2015

Séance du 25 juin 2015


Enfin les questions importantes abordées au conseil municipal !

Jeudi 25 juin, le conseil municipal est convoqué en urgence. Le maire n'avait plus le temps de respecter le délai de 3 jours pour les convocations : Le 14 juillet allait arriver d'une semaine à l'autre !
Bon, l'année dernière, surpris par la défaillance du Foyer Rural, mis en liquidation judiciaire, le maire avait dû trouver une solution au débotté ! Le dévouement de l'association des Randonnées cetonnaises et de sa présidente avait permis de faire face. Mais les conseillers n'avaient pas été associés à la décision. IL ne fallait pas renouveler cette erreur.
Cette année, rien de tel. Jeudi à 14 heures précises le maire demande aux 10 conseillers présents, qui n'avaient rien à faire d'autre et qui avaient répondu à son appel, s'ils acceptent la procédure d'urgence. Ce qu'ils font par 15 voix pour et 2 contre.
Et la question primordiale est posée
“Etes-vous d'accord que l'on vende la saucisse à 1 €uro 50 ? “
Tout le monde reste sans voix et la séance est levée à 14 h 10 !

26 juin 2015

Tous à l'eau!


L'année 2016 pourrait être celle d'un changement majeur dans le quotidien des cetonnais.
Nous avons l'opportunité d'exprimer notre souhait de reprendre en main la gestion de l'eau potable dans notre commune.

Le contrat qui nous lie à la SAUR depuis 12 ans, prendra fin le 31 décembre 2016.
Il nous semble donc intéressant de réfléchir si nous désirons continuer à subir la direction d'une multinationale pour un bien aussi vital que l'eau, dans un contexte de dégradation accélérée de la qualité de cette ressource, de sa surexploitation,...
En bref, que la rentabilité l'emporte sur la qualité !

La lecture du Rapport annuel du délégataire permet déjà de soulever quelques questions :
o        Depuis octobre 2012, un problème a été soulevé. Les canalisations en PVC contiendraient un produit chimique cancérigène, le CVM (Chlorure de Vinyle Monomère), susceptible de migrer dans l'eau que nous buvons.
La SAUR a fourni une carte des canalisations à risque (sur les 206 km de linéaire de réseau il y a déjà 157 km de canalisations en PVC). Et il prévoirait soit de purger les conduites dangereuses, soit de traiter l'eau (par un procédé de stripping) pour réduire les teneurs en CVM.
On peut lire dans le Rapport que 17 opérations curatives ont été réalisées en 2013, mais aucune opération préventive. Pourquoi ne pas s'engager dans un renouvellement de ces canalisations ?
Depuis 5 ans, le taux moyen de renouvellement est inférieur à 1% !
o        Les conclusions d’analyses de la qualité de l'eau sont invariablement les mêmes : excellentes, avec 100% de conformité.
Nous donnerons juste 2 chiffres :
* le taux maximal de nitrates relevé à Ceton est de 45mg/l pour un seuil fixé à 50mg/l.
* le taux d'atrazine déséthyl relevé à la station du Bas Mont Morand est de 0,08 pour une limite fixée à 0,1.
La proximité du seuil limite ne semble pourtant pas avoir d'impact sur les 100% de conformité !

Un autre problème peut être soulevé, car les analyses ne sont quasiment plus réalisées par des laboratoires publics, depuis le début des années 2000, mais surtout par deux laboratoires privés (le groupe Eurofins et Carso), « alors même que de graves défaillances ont conduit le ministère de la santé à suspendre, en 2013, une partie des accréditations d'Eurofins » (1).
Encore une fois c'est la qualité du travail qui est sacrifiée sur l'autel de la rentabilité.
Plus généralement, la France a encore été condamnée par la Commission Européenne pour le non respect de la directive nitrates.
Globalement, en France, la gestion de l'eau n'a plus de réelle place dans le débat parlementaire. Les agences de l'eau qui perçoivent les redevances les redistribuent dans la plus grande opacité aux collectivités et ces dernières abandonnent la gestion à des entreprises privées.
Malgré tout un nombre croissant de communes a repris en main la maîtrise de cette richesse, sous forme de régie publique. Et se donne ainsi les moyens de préserver véritablement ce patrimoine naturel pour le bien-être sanitaire et monétaire, présent et futur, de TOUS les citoyens.

14 juin 2015

Commune nouvelle: pourquoi pas un référendum


Après les 20 jours de folie du début du printemps où le conseil municipal s'est réuni 3 fois en conseil et 3 fois en commission. Plus rien ...silence radio ! Et pourtant, il se trame une réforme de première importance : “les communes nouvelles“.
Réforme qui va s'imposer à nous sans que nos conseillers n’aient ni réfléchi ni débattu. Sans que nous, citoyens, n'ayons été ni informés ni invités à des débats. Notre équipe a décidé de lever le voile et vous invite à réfléchir avec nous.
Dans un premier temps, quel bilan peut-on tirer de l'expérience des 20 ans de regroupement en communauté de communes sur notre canton ?
Quelques chiffres : 

Note: Les chiffres de 1994 ont été convertis de francs en Euros et un équivalent INSEE qui tient compte de l'inflation a été rajouté pour pouvoir comparer les chiffres de 1994 et 2014. La participation de Ceton à la CDC a été calculée au prorata du nombre d'habitants. (Il serait bien sûr intéressant de faire ces comparaisons pour les autres communes du canton).

20 ans après la création de la CDC, les impôts locaux Ceton + CDC ont presque doublé, ainsi que la dotation versée par l'Etat. Les charges du personnel ont triplé. La dette a à peine baissé.
Un premier constat, brut de décoffrage : La création de la CDC n'a pas permis d'économies...Au contraire !
Mais cette création a-t-elle permis une amélioration de la qualité de la vie des citoyens ? Seul, l'examen de chaque domaine de compétence de la CDC peut permettre une réponse.
La Démocratie n'y a pas gagné. Peu s'intéressent au travail des conseils municipaux, encore moins à ceux de la CDC plus éloignée. Qui connaît les compétences de la CDC ?
Certes des nouveautés telles que : tourisme et animation culturelle, crèche, médiathèque, ludothèque, chemins de randonnées, etc.,
mais aussi... la piscine qui a loupé son objectif, c’est-à-dire, de continuer d’offrir un lieu de lien social pour les jeunes et les familles tout au long de l'année, comme c'était le cas de la piscine de Ceton ...et où au moins...on pouvait nager !
Voilà une première base de réflexions pour les futures “Communes nouvelles “.
Si l'on réfléchit à l'intérêt du regroupement des communes, il est nécessaire de mettre en place une démocratie plus participative et plus proche des citoyens au travers par exemple des comités de quartier comme nous en avions parlé dans la circulaire pour les électionsmunicipales.
Il faut que nous, citoyens, nous nous emparions du débat avant que nos élus prennent des décisions irréversibles, sans réelles réflexions, comme ils l'ont fait il y a 20 ans pour la CDC. Cette fois-ci, encore poussés par la pression de l'Etat qui souhaite clore ce dossier très rapidement et pour ce faire agite une carotte financière. Et nos élus risquent de tout faire pour éviter la consultation par référendum. Referendum tout à fait possible dans la réforme prévue.