Après l'annulation du scrutin du 30 juin par le
tribunal administratif, le préfet a reconvoqué le conseil municipal de Ceton le
lundi 17 juillet pour refaire une nouvelle élection.
Non content d'avoir saboté la première élection
par son impréparation au rôle de président de bureau de vote, Monsieur le maire
a décidé, avec son équipe, de faire une grosse blague !
Il ne se représente plus, ni ses adjoints comme
candidats et une partie de leur équipe cette fois entièrement mobilisée (les 5
absents ont donné leur pouvoir) a été chargée de voter pour notre liste “Ceton
change de ton”. Christine Juy et Olivier Rondeau, fidèles à leurs convictions
ont continué, eux, à faire leur travail de conseillers municipaux. Comme la
première fois, ils présentent une liste avec leurs deux noms.
Résultat de cette blague stupide, la liste de
l'équipe du maire n'obtient que 2 délégués désignés à la proportionnelle. Notre
liste “Ceton change de ton” obtient la possibilité de 3 délégués. Christine et
Olivier se retrouvent donc élus “Grands électeurs” pour désigner les sénateurs
le 24 septembre 2017. Reste à M. Grégori, président du bureau de vote, à
effectuer la suite des opérations prévues par la loi et la circulaire
ministérielle pour désigner les suppléants. Ce qu'il refuse de faire. Résultat ...
Toutes ces manœuvres privent les Cetonais d'être pleinement représentés lors
des élections sénatoriales du 24 septembre. Voilà où mène une blague de mauvais
goût !
Suite de la réunion du
conseil
Délai de convocation pas
respecté ... le maire s'en fout !
M. Grégori a souhaité profiter de la convocation
du conseil municipal du 17 juillet par le préfet pour compléter l'ordre du jour.
Cet ordre du jour n'est parvenu aux conseillers que le jeudi 13 juillet pour
une réunion le lundi 17 à 9h du matin.
La mairie étant fermée les 14, 15 et 16 juillet,
Christine fait remarquer au maire que ce délai insuffisant n'est pas légal,
d'après la note d'information qu'il a distribuée en début de mandat aux
conseillers. De ce fait, encore une fois, elle n'a pas pu avoir l'information
nécessaire afin de prendre ses décisions en connaissance de cause.
M. le maire s'en fout ...et enchaîne. Il veut
qu'elle décide avec les autres conseillers :
- de la promotion de 3 employés municipaux. La
note d'information citée plus haut, précise que c'est le maire seul qui gère la
carrière des employés municipaux. De plus, les conseillers municipaux n'ont
accès à aucune des informations nécessaires pour prendre une telle décision.
- d'autoriser le maire à signer une convention
de gestion administrative qui facilitera le transfert juridique des agents des
écoles de la commune à la CDC.
Et que jamais les conseillers n'ont réfléchi aux conséquences
du transfert de la compétence scolaire à la CDC. Quand Christine
risque quelques questions, les conseillers prennent alors conscience que cette
convention va compliquer la gestion des salaires des employés municipaux
concernés ...il est temps !
- d'autoriser M. le maire à signer une promesse
de vente “le moment venu ” au nouveau boulanger qui va s'installer dans les
anciens locaux Briant que la commune vient d'acquérir, place du Foyer rural.
Acquisition décidée le 31 mars 2017 sans aucune réflexion du conseil ! Cette
acquisition devait permettre la location du local et non sa revente.