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20 mars 2018

Conseil municipal du 16 mars 2018



Pourquoi tant de haine ?



Ce vendredi 16 mars, le conseil était réuni pour le vote des comptes administratifs de 2017. Ces comptes n'ont été disponibles en mairie que la veille à partir de 10h (mais sans les détails).
Christine avait demandé, entre autres, à consulter les détails de l'article 6419. Aucune réponse avant la réunion et quand elle renouvelle sa demande pendant le conseil, M. le maire lui répond qu'il veut bien lui remettre... mais après le conseil.
Nos 2 représentants tentent alors d'expliquer que pour se faire une opinion, c'est... avant le vote que les conseillers ont besoin de l'information... Et là, c'est le drame !
Une partie des conseillers de la majorité se déchaîne.
Mme Nion parle de délation, M. Voisin ʺ ne supporte plus que l'on évoque le trou de 203 000 €uros ʺ. M. Gachelin reproche qu' ʺ ils ne sont pas dans les commissions et que leurs questions ne font pas avancer la commune ʺ... Mme Thomas, la secrétaire, se sent obligée d'affirmer qu'elle est ʺ très vigilante ʺ (ce que personne n'a mis en doute.)
Devant l'impossibilité de vérifier que la gestion des congés maladies des employés municipaux est maintenant gérée de façon correcte, Christine et Olivier quittent la séance sous les invectives... Pourquoi tant de haine ?
Quelles fautes ont fait Christine et Olivier ? Ne sont-ils pas dans leur rôle de conseiller (qui plus est de l'opposition) lorsqu'ils veulent plus d'information et de transparence afin de voter en connaissance de cause ?
Si Messieurs Patrick Grégori, Guy Vollet, Philippe Ragot, André Besnier, Philippe Gachelin et Madame Françoise Manière siégeant au conseil précédent, avaient posé ces questions à M. Barbier entre 2008 et 2013, la commune aurait pu éviter des erreurs de gestion qui ont fait un trou de 203 000 €uros !

Après le départ de Christine et Olivier... le rêve... pour le maire et son équipe !
M. le comptable peut paisiblement continuer son cours de comptabilité, expliquant avec beaucoup de pédagogie tous les rouages d'un compte administratif. Ponctuant son exposé d'une cinquantaine de ʺ ça va ?ʺ qui ont peu d'écho et ses ʺ pas de questions ?ʺ qui n'en déclenchent aucune... Difficile de trouver un auditoire moins réactif !
Mais en votant à l'unanimité qu'est-ce que les conseillers ont donc approuvé ?
Le bon exposé d'un comptable ? L'exactitude du compte administratif (qui a priori n'avait pas d'erreurs d’additions) ? La bonne gestion du maire qui aurait bien exécuté le budget voté en début d'année ?
Oh là là ...parlons-en justement du budget 2017.
Il prévoyait en investissement :
- 300 000 €uros pour l'opération trottoirs.
- 200 000 €uros pour l'aménagement de la place de l'église.
- 7 374 €uros pour l’aménagement du centre bourg.

Ces 3 opérations n'ont pas été menées à bien et M. le maire ne s'en est pas expliqué avant le vote. De plus, comme nous l'évoquons plus haut, les conseillers n'ont pas eu accès, en toute liberté et transparence à l'intégralité des documents avant de voter.
Il s'agit plus d'une mascarade que d'un exercice correct de la Démocratie.

Dernier point : en fin d'exposé, le comptable a donné son avis sur l'état des finances de la commune. Il a cité les 700 000 €uros de dette et les 400 000 €uros d'excédent de cette année. Donc, en théorie, la commune pourrait rembourser sa dette en 2 ans. Les communes jugées ʺ avec de bonnes finances ʺ peuvent aller jusqu'à 5 ans... En entendant ça, tous les conseillers n'en pouvaient plus d'autosatisfaction. Et pour couronner le tout, Mme Nion a laissé échapper son cri du cœur ʺ On est super bonsʺ !

Pour notre part, nous préférons raisonner en termes de politique communale plutôt qu'en termes comptables.
Depuis 1994, la commune a délégué des compétences à la CDC: développement économique, aménagement de l’espace, équipement culturels et sportifs (bibliothèque, médiathèque, piscine), scolaire, crèche, assainissement non collectif, gestion des ordures ménagères, entretien des routes, élagage, santé, etc.
Cela fait donc plus de 20 ans que la commune a supprimé une grande partie de ses dépenses qui ont été prises en charge par la CDC. Dans le même temps, même si elle n'a pas augmenté ses taux d'imposition, elle ne les a pas baissés !
Et si, au lieu d'être un signe positif, le ratio de 2 ans avancé par le comptable était plutôt un signe de mauvaise gestion de toutes les années précédentes ? D'autant plus, n'en déplaise à certains conseillers, que le passé est lourd :
- Un cadeau de 203 000 €uros aux assurances maladie.
- Un beffroi refait à neuf... plusieurs fois.
- Des captages d'eau non protégés.
- Des kilomètres de canalisations PVC cancérigènes non remplacées.
- La vente de biens immobiliers tels que: la mairie, la poste, la maison Debray à la CDC pour faire un pôle médical alors que le CCAS a vendu la maison du docteur certainement plus adapté, avec moins de frais... etc.