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25 juin 2018

Le juge des référés du Tribunal Administratif ne nous a pas suivi dans notre inquiétude...



La remise à neuf des trottoirs de la rue du Theil à la mi-mai, sans souci de la mise aux normes d'accessibilité, nous avait inquiétés pour la suite du chantier.
Le 11 juin 2018, le juge des référés du Tribunal Administratif ne nous a pas suivi dans notre inquiétude et n'a pas voulu suspendre les travaux jusqu'au jugement sur le fond de notre requête pour excès de pouvoir du maire.
Les arguments de l'avocate, représentant le maire (absent à l'audience) l'ont emporté dans la décision du juge. Entre autres, l'avocate a prétendu que ce chantier commencé mi-mai rue du Theil, ne faisait pas partie du projet de rénovation de la commune, mais était réalisé par le département.
Difficile de lutter contre de tels arguments !
De deux choses l'une :
- ou bien elle a raison et il est inadmissible que le département rénove des trottoirs à Ceton sans les mettre aux normes d'accessibilité. Et qu'en plus le maire laisse faire.
- ou bien elle se trompe et le maire a donc commandé ce chantier sans l'inclure dans le projet global, sans se soucier de l'accessibilité et sans l'avis du conseil municipal. En effet, il n'existe aucune trace de cette décision dans les comptes-rendus du conseil municipal, ni dans les rapports de travail des commissions voirie ou autre, et pour cause... ils sont inexistants !
Mais comment savoir ?
Voilà plus de 4 ans que nous nous battons pour avoir accès aux informations nécessaires sur les dossiers sans obtenir plus de transparence. On pourrait même finir par se décourager !
Et si vous, gens de Ceton, alliez aussi dans votre mairie demander des informations ? Peut-être auriez-vous plus de succès que nous... Qui sait ?
Et dans ce cas, pourquoi ne pas partager ces informations avec notre collectif ? Ce serait un juste retour des choses ...
4 ans que sur notre site, nous ne vous cachons rien du fonctionnement opaque du conseil municipal !
Vraiment dommage que le maire et son équipe n'acceptent pas la présence d'une opposition de 2 conseillers seulement au sein du conseil municipal. C'était la garantie d'un vrai débat démocratique... et sans risque pour eux !