Habituellement quand Christine et
Olivier interviennent lors du conseil, leur point de vue est ignoré par le
maire et son équipe. Un peu las de cette attitude, cette fois-ci, ils ont
décidé de se taire… Résultat : les questions à l'ordre du jour défilent
sur les chapeaux de roue… sans aucun débat !
On ne saura jamais :
- si le
prix de 32 €uros le m2 du lotissement de la Chesnaye (au lieu des 39 €uros estimés) inclut
bien tous les investissements réalisés.
- quelle
politique a été définie pour l'organisation de cette 3ème année des TAP (Temps
d'Activités Périscolaires). Sujet qui n'a jamais été à l'ordre du jour, malgré
nos demandes répétées.
- s'il
était utile de créer un poste d'animation 2ème classe à temps complet pour ces
TAP… puisque le conseil municipal le vote sans discuter. S’agit-il de titulariser un poste contractuel depuis
2005 ?
-
Quelle est la logique de recrutement à la mairie, et surtout le choix de
titulariser ou de contractualiser tel ou tel poste ?
- Pourquoi
choisir une personne n'ayant pas son concours pour un poste d'encadrement
d'enfant? (aucune des personnes qui se sont présentées n'avaient ce
concours ? Sur quels critères a alors été fait le choix ? Cette
personne a-t-elle déjà tenté ce concours, ou va-t-elle le tenter ?)
- Quel
est le projet pédagogique qui accompagne l'achat de matériel informatique pour
les écoliers ? Le conseil municipal n'a pas à discuter le projet pédagogique,
il est de la responsabilité des professionnels de l'enseignement. Mais avoir
une idée de son contour permettrait au conseil de jouer pleinement son rôle
d'accompagnement technique:
- où sera
située la borne wifi qui permettra le fonctionnement des tablettes ?
- comment
fonctionneront ces tablettes dans l'école maternelle car la loi interdit
l'utilisation du wifi dans les lieux qui accueillent des enfants de moins de 3
ans. De plus il doit être coupé dans les écoles primaires lorsqu'il n'est pas
utilisé.
- est-ce que le montant attribué suffira à couvrir toutes les dépenses : pour la
mise en place d'un réseau interne et ainsi permettre le fonctionnement
simultané de ces tablettes ? Pour la formation des enseignants pour
administrer un tel réseau ? Pour l'acquisition des supports pédagogiques
qui seront utilisés sur ces tablettes et leur mise à jour (applications, livres
numériques …) ? pour les maintenances des équipements ?
Et pour l'opération sur les
trottoirs, plusieurs fois à l'ordre du jour, il est toujours impossible
d'entendre une discussion sur la programmation de cette opération, sur les
différents choix d'aménagement, sur la circulation dans le village, etc. Non,
le conseil autorise le maire a signé des conventions avec Ingénierie 61 et
c'est tout. Nous avions pris cette question comme exemple pour illustrer notre
schéma d'une démocratie locale (à voir ici). Hélas, nous sommes très loin des
échanges constructifs qu'ils pourraient y avoir entre conseil, commission et
comités de quartier...
Il était même possible de gagner encore du temps sur ce
conseil :
- en ne
relisant pas la note de synthèse, adressée à chaque conseiller qui était censé
l'avoir lue chez lui à tête reposée…
- en ne
relisant pas la liste fastidieuse des 28 lots de la première tranche du
lotissement avec surface et prix.
Mais l'ambiance “efficace“ de ce
conseil a complètement changé au moment des questions diverses. Christine et
Olivier ont alors décidé de reprendre la parole pour demander au maire une
réponse à notre lettre (à lire ici). Nous lui demandions de mettre à
l'ordre du jour les différents problèmes soulevés lors de notre réunion
publique du 27 mai dernier.
Réponse sans ambiguïté : “Non ce ne sera pas à l'ordre
du jour !“ Les actions que le conseil pourrait mettre en place pour
remédier à ces problèmes tombent donc à l'eau...
Après ce refus, le maire, un peu absent à un bout de la
table, a laissé s'instaurer à l'autre bout (de la table) un échange sur les mérites
comparés de l'agriculture conventionnelle et de l'agriculture biologique.
Échange qui a duré plus longtemps que les questions à l'ordre du jour !
Même si l'objectif de notre réunion n'était pas de
confronter ces deux types de pratiques agricoles (mais bien de trouver des
solutions satisfaisantes pour tous), cette discussion est la preuve que ces
sujets graves touchent et suscitent la parole des conseillers !