I. Vente d'un terrain communal : De 4 €uros à 0, 50 €uros le m2 ... Qui dit moins ? Allez 2 €uros …. Vendu !
L'entreprise
Papillon souhaite acheter une partie de la parcelle communale mitoyenne pour
s'agrandir et « pérenniser les emplois ».
Les
documents disponibles dans le dossier sont :
- un
premier courrier de cette entreprise qui proposait 1 500€ pour 3 000 m² frais d'actes
inclus, (soit 0,50 € le m²).
- le
courrier des Domaines qui préconise 4€ le m².
- Une
seconde offre de l'entreprise papillon à 6 000 € net vendeur (soit 2€ le m²).
Le 2ème
courrier des Domaines qui argumente l'estimation à 4€ le m² n'était pas dans le
dossier. A croire que ce courrier est arrivé juste avant le conseil !
Mais, ouf, M. le maire nous en fait la lecture. S'en suivent des comparaisons
avec d'autres situations… Rapides et peu claires.
Le maire
nous indique oralement, lors du conseil, qu'une entreprise Cetonnaise s'était
portée acquéreuse d'un autre terrain pour un peu plus de 3€ le m², mais
viabilisé.
Mais c'est
bien la proposition à 2€ le m² qui est inscrite à la délibération et qui
démarre très rapidement : qui est contre, 1 voix, qui s'abstient, 1 voix,
Merci...
Adjugé
vendu ! Alors pourquoi avoir demandé l'expertise des Domaines, si leur
estimation n'est pas suivie ?
II. Élection complémentaire des délégués à la CDC du Val d'Huisne : On a le droit de ne pas être d'accord avec Albert Guinon ! Et avec le
maire non plus !
Ca démarre
fort puisque le maire est obligé de lire un courrier de la sous-préfecture,
reçu le matin même pour compléter et surtout corriger une erreur inscrite dans
la note de synthèse, sur les modalités de ce scrutin.
Les listes
présentées peuvent donc être incomplètes. Cela nous le savions déjà puisque
après réception de cette note de synthèse 3 jours avant le conseil, et après
plusieurs demandes pour obtenir le document officiel qui expliquait justement
le mode de scrutin, nous avions obtenu par différentes sources cette
information qui est inscrite dans l'article L5611-2-1 du code électoral.
Ce numéro d'article
que nous avons découvert par nos propres moyens ne nous a été communiqué par la
mairie que le matin même du conseil et ce après 3 mails de demande.
Mais l'une
de nos sources n'est autre que Mme Seingier de la sous-préfecture qui a
confirmé à Christine le mode de scrutin, Mme Seingier qui n'est autre que
l'auteur du courrier reçu par M. Le Maire !
Ce
courriel adressé au maire n'est d'ailleurs pas consultable par l'ensemble des
conseillers. Non ! parce qu'il est adressé au maire et pas aux conseillers !
Les plus
sceptiques d'entre nous se demandent probablement si un tel courrier serait
parvenu à M le Maire, si nous n'avions pas téléphoné à la sous préfecture pour
obtenir des renseignements, et du coup, si la découverte de cette erreur
d'interprétation aurait été découverte sans les conseillers de
« l'opposition » ?
Mais attention :
« Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent
retomber », citation d'Albert Guinon, citée dans le mot du maire du
bulletin municipal de janvier 2016. Pour information, Albert Guinon a aussi
dit : « en politique, la seule honnêteté possible est peut être
l'illusion ». Tout un programme !
On a le
droit de ne pas être d'accord avec lui ! Et avec le maire non plus !
Bref, une
liste se présente. Les 2 titulaires sont Mme Monin, très pressée de nous
dévoiler cette liste concoctée à l'avance et M. Besnier, qui avait démissionné
à peine élu à la CDC
! Mais là c'est sûr, il y va ! Les 2 suppléants sont M. Gachelin et Mme
Leproust. Pas d'autre liste.
Sur 19
votes, 4 blancs, 15 voix pour la liste. Bravo !
Questions
diverses : Toujours pas de discussion au
conseil municipal ! Vous avez des questions ? Ecrivez-moi ... dit le
maire.
Pas
de question inscrite. Alors Christine en profite pour aborder la question d'une
remunicipalisation éventuelle de l'eau potable (sur le sujet, voir nos articles sur l'Eau). Cette
question n'a jamais été abordée en conseil municipal alors que le contrat
d'affermage avec la SAUR
arrive à terme. Nos délégués qui représentent le conseil municipal au syndicat
intercommunal d'adduction de l'eau potable (SIAEP) ont pourtant choisi en
septembre de relancer les appels d'offre pour reconduire l'affermage avec un
prestataire privé. Christine demande donc aux délégués quels sont les arguments
qui ont plaidé en faveur de la délégation à une entreprise privée.
M.
le maire nous interrompt assez vite et nous demande de lui écrire un courrier à
ce sujet. Tiens donc, le conseil municipal ne serait pas le lieu d'un tel débat ?
En insistant, quelques réponses nous parviennent du bout des lèvres de nos
délégués. Mais, la réflexion tourne vite court...
M.
Vollet nous explique clairement sa vision de son rôle de délégué et d'adjoint
au maire. Il a été élu, donc il prend les décisions qu'il veut et n'a pas à tenir compte de l'avis des autres conseillers et … surtout pas du nôtre !
Il
n'est pas du tout d'accord avec nous lorsque nous expliquons qu'un délégué,
doit représenter le conseil municipal et donc qu’il devrait prendre en considération
l'avis de celui-ci. Mais pour cela il faudrait poser les questions au sein de
ce conseil avant les délibérations du syndicat ! Impensable….
(Petit
rappel : nous avions déjà demandé que notre délégué au Syndicat Energie 61
nous fasse un compte-rendu des actions du syndicat dans ce domaine de
l'électricité. Pour l'instant, pas de nouvelles).